La vigne et les sarments

Jésus nous dit « je suis la vigne... » (Jn 15,1-11). Cette image très concrète nous dit le lien qui l’unit à ses disciples. Il est le cep qui puise à la source de la vie trinitaire pour la communiquer aux sarments assoiffés d’amour.

Celui qui adhère en demeurant branché, greffé sur lui, est un sarment fécond. Le Père « travaille » à cette fructification en coupant les sarments qui ne portent pas de promesse de fruits, et en taillant les feuillages superflus. Il appauvrit sa vigne pour l’enrichir.

On comprend que l’amitié avec Jésus est une affaire centrale et vitale. Dieu le Fils est venu habiter chez nous pour que nous puissions habiter en lui, et devenir avec lui, la nouvelle vigne du Seigneur. Nous le laissons vivre en nous pour produire un fruit d’amour de Dieu et des autres, le seul qui demeure pour la vie éternelle.